D’autres élus de la majorité, et même adjoints, « nous n’avons pas de cadeaux à faire à… ». D’autres encore, comme nous, l’opposition, ou même Michel Granier, l’adjoint à l’urbanisme « nous souhaitons au plus tôt que ces programmes se mettent en place car le retard est colossal, ici à Venelles ».

Heureusement que lors du mandat précédent (1995-2001), nous avons réalisé le Coteau Sud et la Campanella !

Certes, les retards pris en la matière ne vont pas se résorber d’un coup de baguette magique.
Mais il n’y a pas une seconde à perdre, il faut lancer la programmation au plus tôt.
Rendez-vous compte ! 3% de logements sociaux à Venelles au lieu des 20% requis.
La date butoir de 2015 est là, très proche. Nous ne pouvons pas poursuivre la politique de l’autruche, qui sied si bien à la majorité actuelle, tant la demande et les carences sont criantes.

La puissance publique doit s’engager, faire face à ses obligations et répondre à toutes ces attentes, celles des jeunes en particulier.

Certes, la connotation quelque peu péjorative de l’expression « logement social » semble apeurer et freiner la programmation municipale, et pourtant…

Face à la paupérisation de la population jeune qui ne peut plus se loger sur Venelles et entraîne un vieillissement certain de la communauté venelloise, face à la chute importante des effectifs scolaires, face à la spéculation grandissante du logement et du foncier à Venelles, il est urgent de trouver les solutions qui s’imposent pour endiguer cette crise.

Il faut être réaliste, se conformer à la loi, à savoir 20% de logements sociaux, faute de quoi, Venelles mourra, vidée de ses jeunes et de sa dynamique que tout le monde nous enviait avant 2001. De plus, si la loi n’est pas respectée, nous serons taxés d’office par l’Etat et cela nous coûtera très cher !

Pierre Morbelli