Tiré du Blog de Lucien-Alexandre Castronovo :



En cette semaine de fête nationale qui devrait plutôt célébrer notre si chèrement conquise République, il est fort à craindre qu'elle n'ait encore à souffrir une énième montée de honte au front. Au crépuscule sonné, il va donc paraître sur les écrans de nos salons. Hélas, on connaît déjà par cœur sa sarcauserie. Rictus aux lèvres, il en dira peut-être un peu plus sur le prix de son tube de dentifrice à l'immonde Edwy Plenel à l'interviewer en laisse. Tout secoué par les tiques qui lui décrochent les omoplates, il baragouinera encore, et une fois de trop, ses éléments de langage à ses propres questions. A la nuit quasi tombée sur une France sabotée et ruinée, le vulgaire, le suffisant, l'arrogant président qui ne le vaut décidément pas bien répètera quel dur boulot il fait, quelle irréprochable République il veut, quelle remarquable politique il fait, quel crapuleux métier la presse fait, quels ingrats citoyens les Français font. Pour moins que ça, qui n'aurait pas envie de chasser illico le grossier saltimbanque Didier Porte et l'insultant bouffon Stéphane Guillon de France Inter et de faire ami-ami avec le raffiné poète Jean-Marie Bigard ? Alors, ce lundi soir encore, qu'on se le dise, la télé ressemblera à une courroye de transmission pour verbiage grotesque. Faut-il en sourire ? Sur le site du Post, le journaliste Bruno Roger-Petit a éventé par avance et en exclusivité dès samedi l'essentiel de ce que Sarkozy dira sur France 2. On s'y croirait !
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