Les divisions de la majorité et les pressions du patronat (MEDEF et CGPME) ont contraint le gouvernement à retirer le texte de l’ordre du jour du Parlement. Les rares défenseurs des consommateurs à l’UMP ont dû reculer sous la pression de Nicolas Sarkozy qui se déclarait, il y a quelques jours devant la CGPME, «très réservé» sur «les class actions» et dénonçait «la judiciarisation et la pénalisation du droit économique français».

Une fois de plus, les intérêts des salariés et des consommateurs pèsent peu pour le candidat-ministre, face à la protection des intérêts des organisations patronales les plus conservatrices.

Le Parti socialiste réaffirme son attachement à l’extension des droits des consommateurs et au principe du recours collectif, et s’engage à inscrire à l’ordre du jour du Parlement une réforme allant dans ce sens dans le cadre de l’alternance.