La fable de l’olivier, des trois chênes et du glandu…

« Alors que des milliers d'hommes se battent, au péril de leur vie, sur terre et dans les airs, pour sauver des arbres de l'incandescent outrage qui ravage… » (allez lire la suite) : Cela vaut son pesant de cacahouètes !

Un grand bravo pour le site de la mairie et ses bonnes tranches de rigolade estivale ! On pourrait même se demander si ce n’est pas de l’humour au second degré tellement nous sommes dans le comique. Jusqu’à ce que l’on tombe sur un article immense dans la Provence où le maire pose comme Tartarin au pied de ces fameux chênes.

Et ce n’est pas fini : on a même eu droit à un passage sur TF1 où le présentateur avait le sourire ambigu de celui qui se demande ce que cette info vient foutre dans son sommaire !

Car notre « pro de la comm » comme il adore lui-même s’appeler, s’est mis en tête de faire son chevalier blanc sur la défense de l’environnement. C’est pourquoi il offre le permis de construire à Solution F, sachant pertinemment que la route est déjà trop petite et qu’il aura surcroît de circulation, puis il alerte tous les médias, qui, pas regardantes pour deux sous, se ruent sur ce sujet ficelé et nous mettent en avant cette pagnolade : « Ben oui, j’ai donné le permis, mais vous vous rendez compte, il y a trois chênes que du coup on veut nous faire sauter. Quel scandale ! » Canines sorties, bave au bec, le voilà en train de gesticuler, de crier contre la DDE qui veut une route sécurisée, etc. Et tout cela devant des appareils photos et des caméras bienveillantes dont on peut se demander d’où ils reçoivent leurs ordres…

Amusez-vous à aller en Mairie : vous retrouverez une pétition à l’accueil qu’on vous suggère de signer. Pour qu’il puisse avoir encore l’occasion de venir gesticuler.

Quelle chance pour ces trois chênes qu’ils n’aient pas été installés par l’équipe municipale précédente. Sinon, c’est lui-même qui y serait allé tronçonneuse à la main.
La preuve ? Regardez ce qu’en moins de 6 ans, cet ardent défenseur du patrimoine local a réussi à faire de notre bel olivier d’entrée de ville… Il a été depuis peu remplacé par un magnolia qui fait un peu triste, et pas très flore locale.

C’est l’image même de ce que Venelles est devenu : un village ravagé sur lequel on place quelques ornements histoire de cacher les ruines.

Rappelez vous quand même comme c'était beau, AVANT...