Arnaud Montebourg s’interroge sur les chiffres avancés par Nicolas Sarkozy pour son programme

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Arnaud Montebourg s’interroge sur les chiffres avancés par Nicolas Sarkozy pour son programme

Par Venelles Pour Vous, lundi 19 février 2007 à 13:42 :: Elections :: #214 :: rss

"Je vois apparaître, du côté du docteur Folamour des finances publiques Nicolas Sarkozy, des distributions de milliards tous les jours. Nos chiffreurs ont établi que le programme de M. Sarkozy est équivalent à 135 milliards. Tous les jours, vous avez 15 milliards".

Il estime qu’il faut demander à Nicolas Sarkozy de "refaire son programme puisque les chiffreurs de l'UMP ont considéré qu'il ne pourrait pas tenir ce qu'il annonce tous les jours".

Le porte parole de Ségolène Royal dénonce ensuite "un système médiatique concentré en faveur des intérêts de la droite" et évoque les liens personnels de Nicolas Sarkozy avec Arnaud Lagardère et Martin Bouygues, tous deux à la tête de groupes industriels et de médias.

Les socialistes sont confrontés à un "mur médiatique qui ressemble un peu, dans l'Histoire, au mur de l'argent dans les années 20". "Nous voudrions aujourd'hui faire entendre notre voix".

"La France est en train de voir se berlusconiser son système médiatique". (Source : Désirs d'Avenir)

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Commentaires

1. Le lundi 19 février 2007 à 13:50, par D Simon

Gros cafouillage : Thierry BRETON contredit SARKOZY !

Thierry BRETON, ministre de l’Économie et des Finances, a contredit sur Canal + Nicolas SARKOZY sur la question de la baisse des prélèvements obligatoires, une mesure phare du candidat de l’UMP.

Alors que le ministre candidat avait annoncé le 23 janvier dans le journal le Monde une baisse de 4 points des prélèvements obligatoires dès son élection, son collègue du gouvernement le contredit en annonçant que finalement, s’il était élu, Monsieur SARKOZY «s’attaquera d’abord au désendettement de l’Etat et ne commencera la baisse promise des prélèvements obligatoires qu’après 2010» ajoutant même que cette baisse devra s’étaler «sur dix années»

Tout le monde se demandait comment le candidat de l’UMP comptait financer les mesures semées ici ou là, au gré de ses discours.
Entre l’évaluation du coût du programme de Sarkozy à un peu moins de 50 milliards et ces 68 milliards d'euros de prélèvements obligatoires quil souhaite supprimer, nous arrivons à 118 milliards d’euros...

Une explication : les promesses, c’est pour maintenant ; leur réalisation, ce sera pour plus tard. Beaucoup plus tard. Tellement plus tard qu’elle sera reportée au mandat suivant !

Ainsi, de l’aveu même de M. Méhaignerie et de M. Carrez, partisans de Sarkozy, l'entrée en vigueur de certaines mesures devra être repoussée : allocation au premier enfant, bouclier fiscal à 50 %.
Les ambitions devront être aussi revues à la baisse : droits de succession et baisse de 4 points des prélèvements obligatoires. "On peut espérer baisser d'un point d'ici à la fin de la législature, pas plus", donc un point d’ici 2012..., estiment-ils.

Ca serait la campagne de Ségolène Royal, on hurlerait au cafouillage, et les medias s’en feraient largement l’écho.

La tactique de Sarkozy : des effets d’annonce, des promesses qui frappent les esprits, avec, en prime, une image de «bon gestionnaire» qui a prévu leur financement. Et tout cela, bien relayé...
La réalité : des mesures qu’il n’est pas capable de financer...

Sarkozy illustre à lui tout seul cet adage : «Les promesses n’engagent que ceux qui y croient»
Les français ne sont pas disposés à les gober !

C’est maintenant que les Français veulent du changement pour améliorer leur vie.
Ségolène ROYAL y répond dans son Pacte présidentiel, et ses propositions en matière d’emploi, de lutte contre la vie chère, de logement, d’éducation, de combat contre les discriminations.

D Simon

2. Le lundi 19 février 2007 à 13:52, par elie

Chevènement sur France-Inter ce matin
On peut écouter son intervention podcastée ici:
www.chevenement.fr/docs/a...

(durée: 5 min 53 sec).

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