SARKOZY candidat du travail précaire

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SARKOZY candidat du travail précaire

Par Venelles Pour Vous, mardi 6 février 2007 à 20:29 :: Elections :: #192 :: rss

Le candidat de l’UMP vient de proposer de faire évoluer le contrat de travail sur le modèle du contrat « nouvelle embauche », frère jumeau du CPE. Avec un modèle de société fondé sur la précarité, Nicolas SARKOZY est bien le candidat du moins disant social.

Son programme économique, c’est la remise en cause :

de la durée légale du travail,
du droit social,
de l’impôt sur le revenu,
des sources de financement de la sécurité sociale,
des services publics.

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Commentaires

1. Le jeudi 8 février 2007 à 11:58, par Fred

Lionel Jospin dénonce sur RTL le "numéro" de Sarkozy en critiquant ses références aux travailleurs, jugeant que son "numéro dépasse les limites de la décence et du sérieux".
"Il n'y a rien de changé, la droite d'hier calomniait Jaurès et Blum de la même manière que l'homme de droite Sarkozy aujourd'hui dénigre la gauche. "
"Je l'ai entendu dire que la vraie gauche, la gauche de Blum, aimait le travail, la gauche d'aujourd'hui de Royal parle de statut, fait les 35 heures parce qu'elle n'aime pas le travail".
"Se réclamer de Blum pour critiquer les 35 heures quand tous ceux qui se souviennent du Front populaire et de Blum savent que Blum est l'homme des 40 heures et des congés payés, c'est drôle et donc pas du tout sérieux".
« L'agressivité ou l'hostilité de Sarkozy à l'égard des statuts est assez révélatrice. Le statut représente la sécurité et la stabilité: les ouvriers, les employés, les enseignants, les cheminots n'ont pas de parachute doré, leur parachute, leur sécurité c'est le statut".
"Dans le secteur public cela les protège, dans le secteur privé c'est le contrat : si on a un CDI on est plus protégé que si on a un emploi précaire ou un CDD. C'est un mirage que cette histoire de contrat progressif qui va introduire la précarité".
« Dans ses charges contre les 35 heures, le candidat de l'UMP mystifie. Il fait comme si c'était le salarié qui décidait de son temps de travail et il parle travail mais il ne parle jamais emploi. Il ne parle jamais des salaires, du pouvoir d'achat, de hausse de salaires".
« Il nous fait, autour du travail, le coup de la fracture sociale que nous avait fait Chirac il y a 12, 13 ans maintenant".
(extrait du Nouvel Obs)

2. Le vendredi 9 février 2007 à 19:20, par Le Prof a qque chose à dire

N. SARKOZY en fait trop, ratisse trop large, tourne à la caricature, c'est la première fois, qu'il nous parle des travailleurs.

Il nous parle sans cesse du travail : le travail est devenu ""pipo" pour beaucoup, il ne se résume qu'aux questions de chance, de période, de lieu, de réseau, de rencontres...

Quelle conn... cette histoire de se lever tôt, de travailler plus pour gagner plus !

Un exemple proche : demandez à Maryse comment elle traite ses employés, mairie et CPA... Elle soutient Sarko pourtant, tout comme lui, elle est avocate !

Le PS devrait marquer le coup et envoyer un exemplaire de la pièce "TARTUFFE" de MOLIERE, à tous les députés de l'UMP !

Mme BETTANCOURT se lève tôt, Serge DASSAULT, pareil ...

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