Il s’agit d’une demande d’extension de la surface de vente du magasin ALDI à Venelles qui, avant sa première demande d’extension, avait 299,20 m2 de surface de vente (le reste du bâtiment étant en dépôt et stockage).

La demande d’extension est de 471,85 m2 de surface de vente complémentaire, dans les murs, sans aucune modification ni de la surface au sol, ni de l’aspect extérieur, ni de produits supplémentaires à la vente. A savoir : ALDI comptait 632 produits référencés avant extension et toujours 632 produits référencés (les mêmes) après l’extension.

- Le premier dossier fut rejeté le 26 octobre 2005 (cf cachet préfectoral) par : 5 voix contre et 1 voix pour (celle de Lionel d’Huart, 1er adjoint de la Mairie de Venelles).

- Le deuxième dossier, identique au premier, fut représenté 12 mois plus tard (la loi imposant ce délai minimum) et fut accepté par 4 voix pour (M. Quaranta, représentant la Mairie de Venelles, M. Banggi représentant la Mairie de Marseille, M. Croupier représentant la CAPA (AIX) et M. Roubaud représentant les associations de consommateurs du département des Bouches du Rhône). La Ste ALDI Marché est donc légalement autorisée à exploiter une surface de vente totale de 771 M2. Dossier approuvé le 9 Novembre 2006 (cachet préfectoral).

Voilà donc pour les pièces et les détails des votes, la procédure étant à la lettre respectée. Pourquoi ce changement d’avis entre les deux dossiers ? Le demandeur a tout simplement su convaincre la CAPA, la ville de Marseille et les consommateurs qui ont donc voté différemment de la première fois.

A noter : cette modification de la surface de vente « interne » au bâtiment d’ALDI n’a rien à voir avec le nouveau bâtiment qui se construit en ce moment, où il y aura « probablement » : une boulangerie, un coiffeur avec vente de produits, un médecin spécialiste, une banque et plusieurs bureaux.

Voilà pour les faits.
Il est vrai que toutes ces décisions furent prises sans consultation - ni des élus, ni des responsables des commerçants locaux - par le Maire et sa « majorité » (ou ce qu’il en reste).
C’est fort regrettable.
Et malheureusement tout à fait dans le ton de ce qui se passe sur Venelles depuis près de 6 ans.

Pierre Morbelli