Avec en particulier à l'ordre du jour :

a) l'élection du nouveau président. Et quelle surprise !
Jean-Pierre Saez est élu président...,
Robert Chardon vice-président,
et – incroyable - le directeur est Max Bariguian. Ça alors ! Qui l’eut cru ?
Ce n'est pas tout : le salaire du directeur est fixé à plus de 3000 euros de base ! Une super augmentation sans compter les primes+ les heures supplémentaires + la voiture de fonction + le téléphone et tout le reste.
Excellent salaire. Toutes nos félicitations pour ce coup de maître.
b) les cadeaux aux consommateurs...
Notre bon maire offre généreusement 10 m3 d’eau à chaque foyer Venellois. Si ! Si ! C’était même la super-méga-géniale déclaration surprise qu’il a dévoilée en se rengorgeant lors de son magnifique discours de vœux vendredi soir. Imaginez un peu : chaque foyer va ainsi bénéficier d’un cadeau ROYAL de 3,5 € HT (disons 5 baguettes de pain).
Pourquoi 3,5 € ? Le prix de revient des fuites étant établi par la mairie à 0.35 € le m3, nous arrivons donc à la somme faramineuse de 3,5 € pour 10 m3 ! Ne chipotez pas, n’ayez pas mauvais esprit : avouez que votre situation financière va s’en trouver transformée. Ce n’est pas tout : dans la pochette surprise, il y aura aussi 10 m3 de plus pour les handicapés, mais attention, il faut qu’ils soient quand même non imposables. Normal, non ? D’ailleurs, les Venellois, estomaqués, n’ont même pas pensé applaudir à tout rompre à cette merveilleuse annonce – « extraordinaire, unique en France… » - qui, pourtant, a été relayée, comme de bien entendu, par plusieurs communiqués de l’AFP (normal quand on y a des amis bien placés pour diffuser tout ce qu’on veut).

Risible ! Indécent ! Démago !
J’estime cette « mesure » tout simplement non sociale, car ce « cadeau » de 10 m3 est offert à tous les consommateurs sans distinguo, quel que soit leur revenu. S’il avait été attribué aux plus défavorisés, là il y aurait eu une véritable action sociale, humaine.
Des mots qui ne font pas partie du vocabulaire du premier magistrat de la commune. Il suffisait d’ailleurs, pour s’en convaincre, d’écouter son discours lors des vœux où il a fustigé la loi lui donnant obligation de créer des logements sociaux. Ces déclarations dignes de Clochemerle porteraient à rire si elles ne servaient pas à cacher la vérité : un village qui meurt sur pied, qui se gangrène, qui vieillit et se sclérose, sans aucune création, aucun projet. Si ce n’est les multiples procès lancés sans raison (dû à la haine viscérale de celui qui les intente) en utilisant les deniers des contribuables, si ce n’est les amendes que les venellois doivent acquitter suite aux procès perdus. Sans compter les pénalités que les générations futures devront payer parce que la municipalité en place refuse, alors que la loi l’y oblige, de construire des logements sociaux.

C’est risible.
Mais je n’ai pas envie de rire.
On rit mal quand on a le cœur serré de voir ce que son village est devenu.

Pierre MORBELLI